Isolation de combles en ouate de cellulose à Vira
Soufflage de ouate de cellulose sur le plancher d'un comble perdu
Dans la vallée du Douctouyre, à Vira, entre Pamiers et Mirepoix en Ariège, nous avons rénové l'isolation thermique de la toiture de cette maison.
Nous avons soufflé de la ouate de cellulose sur le faux plafond de la charpente américaine.
Comme la plupart des maisons des années 90, cette maison était isolée avec environ 20 cm de laine de verrre. Même sans tenir compte de la perte de pouvoir isolant provoquée par les années, c'est déjà au minimum 30% de moins que ce qui se pratique aujourd'hui. Et avec le tassement constaté sur la laine minérale, c'est en fait à peine la moitié de la quantité d'isolant qu'on doit mettre aujourd'hui pour bénéficier des aides financières.
Nous avons ajouté 28 cm de ouate de cellulose, soit une résistance thermique R supplémentaire de 7 m².K/W.
Faut-il enlever la vieille laine de verre ?
Cette question est celle qui revient le plus souvent chez nos clients :
Faut-il oui ou non déposer l'ancienne laine de verre ou laine de roche avant d'appliquer la ouate de cellulose ?
La réponse dépend de 2 paramètres :
- 1La laine de verre ou laine de roche est-elle en bonne état ?
Si de l'humidité s'est accumulée dans la laine minérale et l'a fait pourrir, il est évident qu'il faut la déposer afin de ne pas piéger la moisissure entre le plafond et le nouvel isolant ! Toutefois, il est très rare qu'un tel phénomène s'étende à toute la toiture : le plus souvent, il est circonscrit à une petite zone, et consécutif à un dégât des eaux. Il suffit alors de déposer l'ancien isolant dans la zone concernée. S'il y a plusieurs petites zones, il vaut quand même mieux, par précaution, déposer la totalité. - 2Le poids total de la laine de verre et de la ouate de cellulose peut-il être supporté par le plafond ?
La laine minérale ne pèse pas lourd, mais sur un faux plafond mal conçu, cela peut parfois être un peu limite. En cas de doute, il faut bien sûr déposer l'ancien isolant.
Sinon : mieux vaut conserver l'ancien isolant et souffler la ouate de cellulose par dessus !
Pourquoi se priver de la résistance thermique R, même minime, de cette isolation ? Sous le poids du nouvel isolant, elle perdra une grande partie de son pouvoir isolant, mais pas la totalité. Et la dépose de l'isolation coûtant proportionnellement bien plus cher que la mise en œuvre de la nouvelle isolation, pourquoi s'imposer inutilement un coût supplémentaire ?
Il n'y a en effet aucune espèce d'incompatibilité entre les deux types d'isolant !
Peut parfois entrer en ligne de compte la nécessité d'ajouter un frein vapeur. Dans ce cas, et parce qu'il est formellement déconseillé d'installer un frein vapeur entre deux couches d'isolant, on peut être amené à déposer l'ancienne isolation, mais ce cas est franchement très rare.
30% de la chaleur de votre maison fuit par la toiture !
Sur une maison de plain pied, la toiture est la plus grande surface déperditive d'une maison : jusqu'à 30% de votre chauffage fuit par la toiture si celle-ci n'est pas isolée ou si l'isolation a perdu son pouvoir isolant.
Un matériau vraiment durable
Un des avantages d'un isolant d'origine végétale tel que la ouate de cellulose c'est sa stabilité dimensionnelle incomparable : c'est-à-dire qu'il se tasse un peu dans les heures suivant la mise en œuvre, puis conserve son épaisseur pour des dizaines et des dizaines d'années. Rien à voir avec les laines minérales qui se tassent au fur et à mesure que leurs fibres microscopiques hyper cassantes se brisent et se tassent...
Bien sûr, cela n'est vrai qu'à la condition de respecter les préconisations du fabricant en matière de densité - ou masse volumique - lors de la mise en œuvre : certaines entreprises peu scrupuleuses ou incompétentes mettent trop d'air et pas assez de ouate de cellulose. Ça leur revient moins cher mais... vous n'avez pas autant d'isolation que promis, et l'épaisseur va se réduire comme peau de chagrin au fur et à mesure que l'air s'échappera !
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