Photovoltaïque Solarwatt et Fronius réalisé à St Jean du Falga

Autoconsommation partielle avec onduleur communicant Fronius

Ici à Saint Jean du Falga, en Ariège, notre cliente nous a confié l'installation d'un photovoltaïque pour l'autoconsommation, et d'une pompe à chaleur air-air pour réduire sa consommation. électrique

Nous lui avons installé 10 modules photovoltaïques bi-verre 60M HP de Solarwatt, de 300 Wc chacun, soit une puissance totale de 3 kWc, un onduleur de 3 kW, le Fronius Primo 3.0-1 et un compteur bidirectionnel Fronius Smart meter.

La production d'électricité photovoltaïque est dédiée à l'autoconsommation partielle avec vente du surplus à EDF. 
La vente du surplus évite d'avoir à stocker localement l'électricité solaire dans des batteries : l'électricité photovoltaïque qui n'est pas aussitôt absorbée par la consommation de la maison - le surplus - est envoyée sur le réseau public, en contrepartie d'une rémunération fixe de 10 centimes d'euro par kWh.

Sur un plan économique, c'est un bon moyen de reprendre la maîtrise d'une partie de sa facture d'électricité : tous les kilowattheures autoproduits et autoconsommés sont produits pour un prix de revient bien inférieur au prix actuel de l'électricité, et connu à l'avance pour les 30 ans à venir. 
Quatre choses permettent d'atteindre ce prix de revient compétitif :

• Le prix d'une installation photovoltaïque a dramatiquement chuté depuis 10 ans : à puissance égale, il faut débourser 3 fois moins en 2019 qu'en 2009 pour s'équiper
• La rémunération des kWh non autoconsommés à un prix supérieur au prix du marché
• La prime à l'investissement, proportionnelle à la puissance de l'installation, et versée par EDF
• L'absence de frais de raccordement. Il faut juste payer un peu moins de 50 € pour activer la fonction comptage de la production de son compteur

Sur un plan écologique, en produisant soi-même une partie de son électricité, on participe à développer les énergies renouvelables, on réduit la dépendance du pays au nucléaire,  ainsi que les pertes d'électricité dues à son transport : un des grands points forts du photovoltaïque est en effet qu'on peut produire l'électricité à l'endroit exact où on la consomme.
Rares sont les énergies qui peuvent en dire autant !

Cette installation a été réalisée avec des modules biverre Solarwatt vraiment increvables, garantis 30 ans. 
Fabriqués en Allemagne, leur bilan carbone est nettement meilleur que celui des panneaux solaires fabriqués en Asie, ne serait-ce qu'à cause du transport évité.
Leur durée de vie est leur qualité principale, mais ces panneaux solaires allemands offrent de nombreux autres avantages, détaillés dans cet article :

Voir ces super pouvoirs en détail

FRONIUS Solar.web : surveiller l'autoconsommation pour l'optimiser

Dans une installation en autoconsommation, il ne suffit pas d'installer des panneaux photovoltaïques et d'espérer que l'électricité produite sera utilisée par la maison.
Il faut faire en sorte de synchroniser autant que possible la consommation avec le moment où la production est la meilleure.

Pour atteindre cet objectif, on peut s'en remettre à des dispositifs complexes de pilotage automatique programmé tels que Comwatt, par exemple.
Mais on peut aussi décider par soi-même d'être davantage acteur de son installation, en observant le temps nécessaire à l'apprentissage, quelques semaines ou quelques mois, à la fois la production du photovoltaïque et la consommation des différents appareils électriques présents dans la maison.
On apprend ainsi à allumer ses appareils au bon moment.
C'est le choix que notre clients a fait, sur nos conseils.

Ce choix a un effet secondaire positif :
Pour la première fois, on constate combien consomment les différents appareils électriques.
Et de la même façon qu'on a tendance à lever le pied en voyant la consommation instantanée de son véhicule, on apprend à mieux consommer son électricité, dont on sait désormais combien elle est précieuse.
C'est quand même beaucoup plus efficace qu'une facture EDF reçue tous les deux mois, ou même qu'un espace client Linky avec des données à J+1...

Nous avons donc équipé notre cliente d'un onduleur Fronius Primo couplé à un Smart meter (compteur bidirectionnel) : cet ensemble collecte et envoie les données de consommation et de production sur internet, où notre cliente peut ensuite les consulter sous forme de graphiques en temps réel.

L'onduleur Fronius Primo

L'onduleur est le cerveau de l'installation photovoltaïque.
Son travail principal, c'est convertir le courant continu produit par les panneaux photovoltaïques en courant alternatif conforme au réseau, utilisable par les appareils électriques standards.

Mais il est également équipé de série d'un datamanager qu'on raccorde en WiFi , en CPL ou Ethernet à votre box internet : ceci lui permet d'envoyer les données collectées sur l'internet, où vous pouvez ensuite les visualiser très facilement, et gratuitement., depuis le portail Fronius Solar.web.

Mais un onduleur ne collecte normalement que les données de production de l'installation.
Pour accéder également aux données de consommation, nous installons en complément un compteur dédié, le Smart meter.

Le compteur bidirectionnel Fronius Smart meter

Le Fronius Smart Meter est un compteur bidirectionnel pour la visaulisation, et donc l’optimisation, de l’autoconsommation.
Il permet de tracer la courbe de charge du foyer.

Combiné à Fronius Solar.web, les données collectées par Fronius Smart Meter permettent une représentation claire de la consommation et de la production d’électricité.

L'interface internet Fronius Solarweb

Voyons maintenant en images ce qui vient d'être dit.

Les captures d'écran suivantes sont issues du portail internet Solarweb.com de Fronius auquel la propriétaire de l'installation peut se connecter depuis chez elle ... ou depuis n'importe où.
On y accède en ouvrant une page internet sur son smartphone, son PC ou sa tablette.

Ecran d'accueil : la puissance instantanée

Voici l'élément principal de l'écran d'accueil, la première chose que l'on regarde quand on accède à Solarweb.
Ici l'image est figée, mais dans la réalité il s'agit d'une animation en temps réel.

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Cette animation montre en temps réel la puissance instantanée et sa répartition :

• La puissance produite par les panneaux photovoltaïques : ici 428 W
• La puissance consommée par la maison : ici 498 W
• La puissance échangée avec le réseau : ici, 70 W sont pris sur le réseau en complément des 428 W produits par le solaire. L'animation montre clairement dans quel sens l'échange se produit : consommation ou injection du surplus

Depuis l'écran d'accueil, on accède aussi aux pages de résultats détaillés présentant les courbes de charge de la maison : graphiques de production, et graphiques de consommation.

Courbes de charge : comparaison de deux situations

Voici maintenant le graphique de production et de consommation obtenu pour deux journées bien différentes.
Si elles ont en commun une production photovoltaïque régulière (en vert), la consommation est bien différente.
Et pour cause !
Sur le premier graphique, la cliente est chez elle et consomme de l'électricité avec des appareils qui ne consomment que lorsqu'on s'en sert, alors que sur le second, elle est absente et la courbe de charge qui s'affiche est ce qu'on appelle le "talon de consommation" : c'est ce que consomme votre maison, que vous soyez là ou pas (réfrigérateur, congélateur, chauffe-eau, veilles diverses...)

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C'est ce graphique qui est le plus intéressant, surtout au début quand on apprend à vivre avec son photovoltaïque et à optimiser son taux d'autoconsommation, puisqu'il affiche, avec des données actualisées toutes les 5 minutes, la quantité d'électricité produite ET la quantité d'électricité consommée.
La ligne noire représente la consommation de la maison : quand elle est inférieure à la production, toute la production est autoconsommée (en gris) ; quand elle est supérieure à la production, la maison fait appel à l'électricité du réseau. Et quand la production est supérieure à la consommation (en vert), la production en surplus est injectée sur le réseau où elle est rémunérée à 0,10 € par kWh.

Le jeu consiste donc à observer ce qui arrive quand on allume le lave-linge ou tout autre appareil électrique, et à déterminer quand il est judicieux de le faire pour couvrir sa consommation avec l'électricité solaire autoproduite.

Le bilan mensuel

Il y aurait encore bien d'autres graphiques et informations à commenter sur Solarweb, mais s'il ne fallait encore en citer qu'un, ce serait celui du bilan mensuel.
Le graphique en barres ci-après montre, pour chaque jour du mois, d'où vient l'électricité : 

• En gris, c'est l'électricité solaire autoconsommée
• En rouge, c'est l'électricité prise en complément sur le réseau public (dont une bonne partie est prise la nuit !)

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Sur le graphique précédent, c'est l'autosuffisance ou autoproduction qui est illustrée : à quel point votre électricité solaire vous a-t-elle permis de couvrir votre besoin électrique.
Il existe aussi un graphique sur l'autoconsommation, qui permet de visualiser quelle proportion d'électricité solaire est consommée directement sur site, et quelle proportion est injectée sur le réseau moyennant une rémunération de 0,10 € par kWh.

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