Pompe à chaleur installée à Soula près de Foix en Ariège
Pompe à chaleur double-service très haute température
Pour chauffer cette maison, nos clients consommaient chaque année 8 stères de bois et 1 200 L de fioul, soit un total de 25 600 kWh.
S'ils voulaient se libérer des corvées de bois, et se chauffer entièrement au fioul, il aurait fallu qu'ils doublent leur consommation... et donc leur facture, soit environ 2 400 litres de fioul et plus de 2 000 € de chauffage...
Conscients de l'impact écologique désastreux du fioul comme mode de chauffage, et soucieux de l'améliorer, ils ont souhaité basculer vers un mode chauffage plus respectueux de l'environnement, à condition bien évidemment que le bilan économique de l'opération reste favorable.
C'est ce qui nous a conduits à leur proposer une pompe à chaleur.
Le fioul dans le chauffage, une catastrophe écologique
Le fioul, la 3ème énergie de chauffage en France, est en effet responsable d'émissions de CO2 castastrophiques : 300 grammes de CO2 par kWh pour sa seule combustion, mais 466 grammes de CO2 par kWh si on prend en compte son cycle de vie complet de son extraction à sa combustion.
Nul besoin de rappeler que les émissions de CO2 sont responsables du réchauffement climatique...
On notera quand même que, s'agissant de nos clients, ils diminuaient considérablement leur empreinte carbone en ayant pris soin au prélable d'avoir bien isolé leur maison, et en couvrant jusqu'à la moitié de leur besoin de chauffage grâce au bois.
Mais chacun sait combien le chauffage au bois-bûche est contraignant, et quand on prend de l'âge, il le devient de plus en plus...
Sans compter que le bois dont la combustion est incomplète dans un foyer, même fermé, dégage énormément de particules fines responsables de pollution de l'air.
A ce propos, précison que l'impact écologique du fioul domestique ne se limite pas à son impact climatique : il dégrade aussi sévèrement la qualité de l'air, en étant responsable d'une pollution aux particules fines, et menace la santé humaine.
Le fioul domestique est en effet responsable d'émissions de polluants particulièrement nocifs à la santé humaine : soufre (qui se transforme en dioxyde de soufre une fois mélangé à l'oxygène de l'air), oxyde d'azote, dioxines et furanes..., et, dès avant sa combustion, d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) fortement cancérigènes.
La pompe à chaleur est une solution simple et éprouvée qui répond à ces deux enjeux simultanément.
Le bilan écologique d'une pompe à chaleur
Pour fonctionner, une pompe à chaleur utilise deux énergies :
- De l'électricité pour faire fonctionner son compresseur et son circuit frigorifique (très proche, dans son fonctionnement, de celui de votre réfrigérateur)
- De l'énergie solaire thermique : la chaleur accumulée dans notre atmosphère (cette «chaleur» étant toute relative puisque le zéro absolu se situe à -270°C et qu'une pompe à chaleur Hitachi Yutaki S80 est capable de puiser des calories dans l'air jusque vers -20°C)
Si cette pompe à chaleur est très performante, comme c'est le cas de la Yutaki S80 Hitachi installée chez nos clients, elle affiche un COP, ou coefficient de performance qu'il faut comprendre comme un rendement, de 5. C'est énorme : cela pourrait se traduire par un rendement de 500%. Et c'est bien parce qu'un rendement ne peut être supérieur à 100% qu'on a dû recourir à une nouvelle notion : le coefficient de performance.
Est-ce qu'il s'agirait de magie ? Ou d'un argument marketing fallacieux ?
Pas du tout ! Il s'agit simplement de mesurer uniquement le rapport entre l'énergie payante et la chaleur produite.
Or rappelez-vous, la PAC air-eau utilise 2 énergies : de l'électricité, payante, mais aussi de l'énergie solaire, parfaitement gratuite.
C'est cette énergie solaire gratuite qui permet à la pompe à chaleur d'afficher un rendement (largement !!) supérieur à 100%.
Revenons à notre Yutaki S80 : si elle affiche un COP de 5, cela signifie qu'elle restitue 5 fois plus de chaleur qu'elle n'absorbe d'électricité.
Elle consomme 1 kWh d'électricité et restitue 5 kWh de chaleur. Les 4 kWh qui manquent dans l'équation sont ceux que la PAC est allée prélever dans l'air.
Retranscrit sur la maison dont nous parlons depuis le début de cet article, ça signifie que pour produire les 25 600 kWh dont cette maison a besoin pour rester à 19°C, elle ne consommera que 25 600 / 5 = 5 120 kWh d'électricité.
Soit environ 820 € (contre plus de 2 000 € avec le fioul).
Notre pompe à chaleur va donc consommer une quantité d'électricité pour laquelle il aura fallu que les centrales électriques françaises rejettent l'équivalent de 5 120 kWh x 90 g = 0,46 T de CO2... soit 16 à 25 fois moins que la chaudière fioul !
Les esprits chagrins objecteront qu'elle rejette moins de CO2 que la chaudière fioul, mais que c'est grâce à la production d'électricité largement nucléaire en France.
C'est vrai.
Aujourd'hui.
Mais de nombreuses études réalisées par des agences sérieuses comme l'Ademe en France pour ne citer qu'elle, montrent qu'il est tout-à-fait possible, d'ici à 2050, de ne plus recourir exclusivement qu'aux énergies renouvelables, y compris et surtout pour notre électricité.
Donc soit vous attendez que l'Etat investisse largement dans le solaire, l'éolien, l'énergie marémotrice, etc (ne parlons pas de l'électricité hydraulique, car nos cours d'eau sont déjà largement équipés), et votre PAC pourra alors fonctionner non plus au nucléaire, mais aux énergies renouvelables...
... soit vous souscrivez dès maintenant un contrat de fourniture d'électricité auprès d'Enercoop, fournisseur citoyen et coopératif d'électricité verte, qui n'investit strictement que dans des moyens de production d'électricité renouvelables. Ca coûte à peine plus cher que l'offre réglementée d'EDF, contrairement à ce que prétendent certains comparateurs en ligne !
Caractéristiques de la pompe à chaleur installée ici
Cela permet de la faire fonctionner sur des réseaux de chauffage central dimensionnés pour les chaudières anciennes, qui produisaient de l'eau vers 75°-80°C, mais aussi de faire face aux régions froides.
Ce n'est pas son seul avantage : dotée du Constant Power, Yutaki S80 a une caractéristique très particulière pour une pompe à chaleur.
Elle ne perd pas du tout de puissance au fur et à mesure que les températures extérieures chutent, et maintient sa puissance nominale jusqu'à -15°C, grâce à l'existence d'un second compresseur qui ne se déclenche exclusivement qu'en cas de besoin grâce à la fonction Smart Cascade.
Et son fonctionnement est garanti jusqu'à -25°C.
Ballon inox
Ici, chez notre client de Soula, nous avons opté pour la version double-service de Yutaki S80 : la Yutaki S80 Combi, qui produit non seulement le chauffage, mais aussi l'Eau Chaude Sanitaire (ECS), ce qui permet de remplacer sans difficulté une chaudière qui assurait elle aussi ces deux services.
Disponible en 200 et 260 litres, le ballon intégré à Yutaki S80 Combi est en acier inoxydable.
C'est ce qui se fait de mieux, loin, très loin devant l'acier émaillé, et garantit la longévité du ballon.
Bon à savoir : on retrouve également cette qualité dans tous les produits HITACHI : Yutaki S80 Combi, Yutaki S Combi, et Yutampo.
Bouteille de découplage
La bouteille de découplage, ou bouteille de séparation hydraulique, est visible sur cette photo en haut à droite de l'image : c'est l'organe hydraulique vertical, couleur gris métal.
Son rôle consiste à séparer hydrauliquement le circuit primaire - celui du générateur de chaleur, ici la pompe à chaleur - du circuit secondaire - celui des émetteurs de chaleur, ici des radiateurs.
Chaque circuit peut ainsi fonctionner aux débit et pression qui leur sont le plus favorables, et on permet à la pompe à chaleur de transmettre le plus possible de calories à l'eau du chauffage central... et d'exploiter pleinement la très haute performance de cette pompe à chaleur HITACHI.
La pompe à chaleur bénéficie d'aides financières importantes
Une pompe à chaleur vous aidera à réduire très sérieusement votre facture de chauffage, ainsi que l'empreinte carbone de votre maison, sans entamer votre confort.
Mais une PAC coûte plus cher qu'une chaudière fioul.
Conscient de cette donnée, l'Etat a mis en place une batterie d'aides financières pour diminuer votre investissement : MaPrimeRénov', le Coup de pouce chauffage, les aides Anah pour les ménages modestes, le financement via un éco prêt à taux zéro...
Retrouvez le détail de toutes les aides actuellement en vigueur dans notre article consacré aux aides qui s'appliquent à la pompe à chaleur air-eau.
Nos devis sont gratuits et nous vous engagent à rien... si ce n'est à réfléchir à sortir de votre système de chauffage énergivore et polluant, qui vous ruine un peu plus chaque année.
