Pompe à chaleur air-eau Hitachi Yutaki-S installée à Foix
Nouvelle gamme Yutaki-S sortie en 2016
Ici à Foix en Ariège, nous avons installé cette pompe à chaleur air-eau Yutaki-S de Hitachi en remplacement d'une vieille chaudière bois. Cette gamme de PAC à haute température signée Hitachi permet de travailler sur un réseau de radiateurs à 60°C.
Si l'énergie bois est certainement la plus économique de toutes, elle pose quelques problèmes quand on n'est plus tout jeune. Le bois réclame beaucoup de manutention lors des opérations de chargement du foyer et de nettoyage / décendrage...
Avec une pompe à chaleur, vous n'avez plus à vous occuper de rien !
Il vous suffit de régler la température que vous souhaitez sur le thermostat d'ambiance, et la pompe à chaleur s'occupe du reste. Vous pouvez si vous le souhaitez programmer un réduit de température la nuit, ou à n'importe quelle heure d'ailleurs.
Un mode de chauffage très économique
Ici, nous avons sélectionné le modèle 4 CV, la Yutaki-S taille 4 : elle affiche une puissance nominale de 11 kW et un COP de 5,00.
Ces deux valeurs sont dites nominales : elles sont mesurées avec un air extérieur à +7°C et une eau à 35°C.
Mais ce qui est bien plus intéressant, c'est de regarder la performance de la pompe à chaleur dans les conditions réelles. A Foix, avec une température hivernale moyenne de +4,9°C, cette pompe à chaleur Hitachi affiche un COP saisonnier, qui prend en compte le nombre d'heures passées à chaque température extérieure de 4,47.
C'est-à-dire, concrètement, que pour fournir les 17 000 kWh de chaleur requis par la maison pour rester à 20°C, cette pompe à chaleur ne consommera qu'environ 3 800 kWh.
C'est une consommation d'énergie très, très réduite, par rapport au service chauffage rendu par cette machine.
Simplicité et confort
Yutaki-S de Hitachi, est une pompe à chaleur air-eau de type bibloc : un groupe extérieur, et un module hydraulique (ou unité intérieure), avec une canalisation entre les deux pour véhiculer le fluide frigorigène.
Pour l'occupant des lieux, l'interface avec le chauffage, c'est tout simplement le thermostat d'ambiance. Dans sa version 2016, il s'agit d'un boitier aux formes arrondies qu'il suffit de faire tourner à droite ou à gauche pour augmenter ou réduire la température demandée. Quoi de plus simple ?
La PAC se charge ensuite de calculer, en fonction de la température demandée, de la température extérieure, et de la température dans le réseau d'eau du chaffage central, à quelle puissance elle doit fonctionner.
Comme elle est dotée d'un inverter, elle va faire tout son possible pour s'éteindre le moins possible : elle réduira sa puissance autant qu'elle le pourra, à mi-saison, pour éviter de s'éteindre. C'est en effet à l'allumage qu'un appareil électrique ou qu'un moteur consomme le plus d'énergie.
Elle modulera bien sûr aussi sa puissance à la hausse chaque fois que nécessaire. Celle que nous avons installée ici est dimensionnée pour couvrir seule le besoin de chauffage jusque vers -4°C. En dessous de cette température, les appoints électriques intégrés au module hydraulique se déclenchent par palier de 2 kW, jusqu'à atteindre si besoin 6 kW.
Compte tenu du très faible nombre d'heures passées chaque année en dessous de -4°C, la consommation électrique de ces appoints est tout-à-fait anecdotique.
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