Photovoltaïque : 6 kWc autoconsommation à Varilhes, Ariège
Autoconsommation partielle avec vente du surplus
Nous leur avons donc installé ces 20 modules photovoltaïques bi-verre SOLARWATT, pour une puissance totale de 6 kWc : ces panneaux photovoltaïques extrêmement résistants et performants sont garantis 30 ans en performance comme en produit.
La garantie produit couvre les défauts de fabrication et les vices qui se révéleraient avec le temps, touchant la structure du panneau.
La garantie de performance SOLARWATT assure aux propriétaires que leurs panneaux produiront toujours au moins 87% de le leur puissance nominale au bout de 30 ans, selon une trajectoire linéaire.
SOLARWATT est une marque allemande dont les panneaux sont fabriqués en Allemagne.
En savoir plus sur les panneaux biverre Solarwatt
L'électricité solaire produite par les panneaux est un courant continu qui doit être converti en courant alternatif pour qu'il puisse être utilisé par les appareils électriques de la maison, ou être injecté sur le réseau public en cas de surplus : c'est le rôle de l'onduleur, ou convertisseur DC-AC.
Ici, nous avons installé un onduleur Fronius Primo 6.0-1.
Ce fabricant autrichien garantit ses onduleurs 5 ans pièces et main d'œuvre (ou 7 ans pièces, au choix du propriétaire).
Cette installation en autoconsommation a pour objectif de produire de l'électricité solaire, afin de la consommer localement, autant que possible.
Il est pratiquement impossible de consommer en totalité l'électricité produite : le moment où on produit le plus d'électricité photovoltaïque, dans la journée comme dans l'année, et le moment où on consomme le plus d'électricité ne sont en effet pas vraiment les mêmes.
En première lecture, on pourrait avoir envie de s'équiper de batteries, afin de stocker le surplus de la journée pour le consommer la nuit.
Mais si le décalage ne se produit pas seulement dans la journée, mais aussi dans l'année, les batteries ne répondent pas vraiment au besoin : en effet, il n'est pas question de stocker l'électricité solaire produite en excès en juillet-août pour la consommer en décembre et janvier !
Il est donc beaucoup plus simple, mais aussi plus économique, d'opter pour un contrat de vente du surplus :
Avec un contrat de vente du surplus souscrit auprès d'EDF Obligation d'Achat Solaire, chaque kilowattheure qui n'est pas immédiatement autoconsommé localement est injecté au réseau public, moyennant une rémunération fixe sur 20 ans à raison de 0,10 EUR/kWh.
L'Etat incite les particuliers et les entreprises à s'orienter vers la vente du surplus, en offant une prime à l'investissement proportionnelle à la puissance installée.
Assurer le monitoring de l'installation pour optimiser le taux d'autoconsommation
Mais si on souhaite avoir une information en temps réel, afin d'adapter son comportement de consommateur électrique, nous proposons l'installation d'un petit compteur bidirectionnel communicant avec l'onduleur, le Fronius Smart meter.
Ce boitier permet de connaître, en plus des données de production fournies par l'onduleur, celles de consommation : la consommation électrique de la maison, mise en perspective avec la production solaire, ce qui permet de voir très simplement, et quasiment en temps réel par pas de 5 minutes, combien d'électricité solaire est directement autoconsommée sur place, combien est injectée sur le réseau (le fameux surplus), et bien sûr combien d'électricité classique est prélevée sur le réseau public.
Combiné à Fronius Solar.web, l'interface en ligne de Fronius, les données collectées par Fronius Smart Meter permettent une représentation claire de la consommation et de la production d’électricité.
Voici les données de cette installation, ici capturées dans l'application pour smartphone (cliquez sur les images pour les afficher en grand):
Bien que le bilan soit encore incomplet (l'installation a été réalisée en août 2021, et nous écrivons ces lignes le 21 novembre 2021), on a déjà une bonne partie des saisons qui sont représentées, et le taux d'autoconsommation, qui s'établit à ce jour à 48%, ne devrait pas énormément varier.
Pas plus que le taux d'autoproduction, ou taux d'autosuffisance ou d'indépendance énergétique, qui s'établit pour l'instant à 43%.
Produire soi-même une partie de son électricité
En produisant ainsi soi-même une partie de son électricité, par exemple comme ici autour de 40% de sa consommation, on se protège en partie des hausses inéluctables du prix de l'énergie à venir.
En effet, cette électricité est en quelques sorte achetée à l'avance à un prix fixe et connu pour les 30 ans à venir : on sait en effet prédire assez précisément la production d'un photovoltaïque sur la durée de sa garantie, et on peut tabler sur une fourchette entre 30 et 60% d'autoconsommation pour calculer une fourchette de prix du kilowattheure solaire.
Sachant que même avec un faible taux d'autoconsommation à 30%, l'électricité solaire est déjà compétitive avec le courant acheté sur le réseau, cet investissement est raisonnable et logique.
Réduire sa consommation d'électricité
L'Ademe l'écrit dans ses études : quand on prend conscience de ce que consomment les différents apapreils de la maison, on réduit en moyenne de 8% sa consommation électrique.
Pour celle qui reste, on en couvre entre 40 et 60% avec l'électricité solaire que l'on a produit soi-même à un prix fixe et connu à l'avance.
Mais on peut aussi équiper sa maison d'appareils plus efficaces, plus performants, afin de réduire la consommation d'électricité nécessaire : ce fut le cas ici puisque nos clients nous ont également confié l'installation d'un chauffe-eau thermodynamique, c'est-à-dire une pompe à chaleur dédiée à la production d'eau chaude sanitaire, en lieu et place de leur cumulus électrique.
Voir le chauffe-eau thermodynamique installé ici
Vue avant-après
Quand nous réalisons les démarches administratives pour le raccordement de l'installation photovoltaïque prévue chez nos clients, nous joignons un photomontage au dossier de déclaration préalable de travaux.
Pour le fun, voici une superposition de la maison avant / après travaux, avec en étape intermédiaire le photomontage de simulation en question :
